Ma’at : Déesse Egyptienne de la Justice

L’ancienne divinité égyptienne Maât est souvent désignée comme une déesse, mais elle est plus communément considérée comme une idée. On dit que Maât est au cœur de la conception des règles de l’univers et du maintien de l’équilibre et de l’ordre divin dans l’Égypte ancienne. Le nom Maât représente ce qui est droit ou vrai et est souvent synonyme d’équilibre, d’ordre et de justice. La déesse était donc la personnification de l’ordre et de l’harmonie. On dit qu’elle est née lorsque Râ s’est élevé des eaux de Noun et elle est donc souvent désignée comme la fille de Râ. Certains la considèrent également comme l’épouse du dieu de la sagesse, Thot.

1. En savoir plus sur Maât

Dans l’Égypte ancienne, Maât était représentée comme la déesse de la vérité, de la justice, de l’ordre divin, de l’ordre cosmique et de l’équilibre. Elle est représentée avec les ailes du vautour, son animal sacré, et la plume de la vérité dans sa coiffure. Elle est souvent représentée portant un ankh, la clé de la vie, et parfois un sceptre. La présence de cette déesse semble remonter à l’ancien royaume. Elle est souvent appelée « l’œil de Râ ». Thot est son équivalent en tant qu’époux et frère et Seth est son opposé. La déesse Maât était très appréciée des pharaons et des rois de l’Égypte ancienne, et la plupart d’entre eux étaient appelés les « Bien-aimés de Maât ». Le pharaon portait une effigie de Maât assise, signe qu’il représentait son régime.

Les juges de l’Égypte ancienne portaient un emblème de la déesse Maât sur la poitrine et tous les Égyptiens étaient invités à rechercher sa bénédiction. L’invocation de la déesse est considérée comme importante pour redresser un tort et aider la vérité et la compréhension à émerger de toute situation. Invoquer Maât permet également de ramener une personne au commencement de la terre, de trouver un terrain d’entente et un équilibre, et d’incarner la droiture dans ses décisions et dans sa vie.

2. Représentations de Maât

Maât était représentée comme une femme portant une couronne avec une seule plume d’autruche dans sa coiffure. Elle était souvent représentée comme une déesse ailée. Le totem était une plate-forme de pierre qui représentait le fondement stable sur lequel l’ordre était construit, le mont primitif dont on dit qu’il est né des eaux du Noun ou du chaos.

3. Rôle de Maât

Selon l’ancienne croyance égyptienne, après la mort d’une personne, son âme était transportée dans la salle de la Double Justice par le dieu de la sagesse, Thot. D’autres dieux y étaient présents, comme le Seigneur des morts, Osiris. Il y avait également 42 assesseurs ou juges de Maât qui l’accompagnaient. Le cœur, qui est censé être l’essence de toute personne, est pesé ici dans la balance de la justice avec, de l’autre côté, la plume de la coiffe de Maât. Pour une personne ayant eu une bonne vie, la balance sera équilibrée, mais pour ceux qui ont commis un crime, le cœur pèsera plus lourd, après quoi l’âme de la personne sera dévorée par la déesse Ammut. Les cœurs équilibrés étaient conduits par Maât à Osiris, où ils pouvaient rejoindre les dieux célestes pour l’éternité. Maât régnait sur les trois mondes ; même les dieux devaient obéir à ses ordres.

⚖️ De Ma’at, déesse de la justice, levons les yeux vers Khonsou, la divinité lunaire.

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